![Feature image](https://www.dunarossa.com/media/2021/01/itinerario2_23024.jpg)
Caorle – Porto Santa Margherita – Brian e ritorno pour l’année Ca’ Corniani (Km 17)
Km 0 : on sort de Caorle en traversant le Pont Saetta et on tourne tout de suite à gauche. En utilisant les nouvelles pistes cyclables du district de Sansonessa nous nous dirigeons vers Porto Santa Margherita. Après être sorti de l’agglomération nous prenons la route départementale où il faut faire attention à la circulation intense. On franchit le pont qui enjambe la rivière Livenza où l’on peut admirer un beau panorama sur la zone ouest de Caorle et sur Porto S. Margherita, mais aussi sur l’embouchure de la rivière souvent fréquentée par des bateaux de pêche et de plaisance. Descente rapide du pont et au km 3,0, sur la gauche, on se trouve devant l’entrée de Porto S. Margherita. Une visite touristique de cette localité peut être intéressante. En poursuivant la longue ligne droite, nous pédalons parallèlement à la mer à une distance d’environ un kilomètre en longeant, sur notre droite, une des demières zones adriatiques pas encore urbanisée et d’un intérêt considérable du point de vue de la faune. En plus des divers types d’oiseaux, que l’on peut souvent voir de la route, comme le Faucon des marécages, le Héron cendré, le Busard et tant d’autres, on trouve aussi plusieurs espèces de couleuvre. Récemment, on a signalé la présence de putois et de blaireaux. En ce qui concerne la flore, dans l’épaisse végétation à côté de la mer, il reste encore une colonie très nombreuse d’orchidées paludéennes. Au km 5,4 nous arrivons devant une bifurcation vers le village du Brian. Nous tournons à droite et, en abandonnant le littoral nous nous enfonçons dans la campagne. Au km 7,0 nous tournons à droite et nous entrons dans l’agglomération du Brian; nous traversons le petit centre et après 500 mètres nous arrivons devant un large canal.A’ cet endroit, la Livenza Morta, qui arrive du nord, se jette dans le canal Largon qui coule id parallèlement à la mer. Nous nous trouvons dans un lieu très intéressant. La petite église que l’on peut entrevoir au-delà du canal, sur la droite, maintenant fermée et dans un état précaire de conservation, a été construite en 1658 et conserve à l’intérieur une pierre tombale encore plus ancienne. L’énorme installation que nous voyons sur la gauche et qui traverse le canal est une porte “Vinciana”. Elle sert à écluser la confluence des deux canaux quand les eaux douces de la Livenza Morta, souvent utilisées pour irriguer la campagne, sont à un niveau plus bas que les eaux plus salées, parce que proches de la mer, du canal Largon. Au-delà du pont, cachée par les arbres, il y a une “trattoria” vénitienne typique qui mérite le détour.Nous continuons notre itinéraire vers le nord, sur la route qui remonte la Livenza Morta, fianquée d’un autre canal sur la gauche. Nous sommes en pleine zone d’assèchement des marais et la pompe de drainage que nous rencontrons (au km 8,8) en est le témoignage le plus évident. Le travail de cette installation est très important pendant les journées d’automne de pluie intense, elle travaille à plein rendement pour enlever l’eau de la campagne et la rejeter dans les canaux; pendant la longue période de sècheresse en été, elle accomplit le travail inverse en ramenant l’eau des canaux vers les campagnes. Nous continuons en abandonnant la berge du canal et nous roulons sur la route goudronnée dans la campagne. Quelques centaines de mètres plus loin (au km 9,5), sur la droite, on peut remarquer une ravissante petite église, construite assez récemment, enfouie dans le vert des arbres et en face d’une grande exploitation agricole. Nous continuons sur la route qui se trouve de nouveau parallèle à la rivière et au premier pont (au km 10,4) nous tournons à droite et en le traversant nous retournons à Caorle. La route que nous empruntons est peu fréquentée et chemine i àtravers la campagne. Les maisons que nous apercevons au milieu des terres cultivées de mais et de blé, sont des maisons paysannes vénitiennes typiques. Beaucoup sont abandonnées car ceux qui habitaient ont préféré s’instailer en ville, mais quelques-unes sont encore occupées. Les gens du coin sont très cordiaux et souvent ne dédaignent pas faire un brin de causette avec les passants. En continuant notre route vers Caorle nous rencontrons un autre pont typique (au km 15,7) dit “à balancier” à cause de son fonctionnement particulier. A cet endroit nous sommes a 2,3 kilomètres de la fin de notre itinéraire et de l’entrée de la ville.